Ce matin se tenait la conférence de Abbott, un grand groupe pharmaceutique américain représenté par Robert Ford le CEO. C’est ce groupe qui a fourni a tous les visiteurs du CES un kit d’autotests de dépistage de la Covid-19.
L’introduction de la Keynote est franchement oppressante. Tout est allé pour le mieux quand l’acteur Laurence Fishburne, (« Morpheus » de Matrix, le mec aux pilules bleues et rouges pour ceux qui voient) à fait son apparition. Il nous a apostrophés sur le fait qu’on n’est jamais vraiment certains que nos proches ne sont pas malades… Mais où veulent-ils aller ?
Bien Robert Ford nous a expliqué en détail tout le travail de R&D de son entreprise. Il a abordé un grand nombre d’avancées technologiques qui visent pour la plupart à lutter contre de nombreuses maladies.
L’heure est à la prévention.
La tendance à l’auto monitoring du patient et au partage des données avec les professionnels de santé. Nous, on retient le lancement d’un nouveau produit baptisé Lingo, un capteur couplé a une application mobile pour « écouter et comprendre ce que votre corps a à vous dire ».
Pas de prix ou de date de sortie pour le moment, mais nous savons déjà que ce capteur surveillera quatre grands marqueurs : le glucose, la cétone, le lactate et l’alcool.
Ce petit capteur a piqué notre curiosité et on imagine déjà comment il pourrait chambouler le monde de la santé. C’est-à-dire qu’avec un moniteur qui enregistre et analyse des informations constamment sur soi, le patient prend la main sur son avenir médical.
Les avancées sociales et médicales peuvent être incroyables. Du désengorgement de certains services médicaux ou du nombre de vies sauvées grâce à une détection plus rapides de maladies ou le temps est central pour rester en vie. Mais on peut aussi se poser la question des dérives : se reposer trop sur un système est-il vraiment idéal ? Et si le système ne voit pas ? S’il se trompe ? Et quid des questions autour de la donnée ? Qui y aura accès et en cas, quels effets ça peut avoir sur l’individu ?
On finit toujours par revenir à deux notions centrales avec ce type de technologies. Il faudra éduquer pour que les usagers aient une utilisation critique du système.
Il faudra aussi avancer avec éthique, réfléchir à l’avance sur la portée de ce type de technologies sur la société. S’assurer que les développements sont faits dans l’intérêt de l’individu et pas uniquement celui de ces entreprises.
Sur ce point, si on voit l’effort de communication tournée vers l’humanité dans une bonne partie des annonces de ce CES, on reste à être convaincus sur la position réelle de ces entreprises.
Un objet chouette, donc on vous en parle !
Nous avons découvert le nouvel objet connecté de la société Baracoda, Le Bcool, il s’agit d’un thermomètre connecté. Rien de bien fou jusqu’ici. Sauf que cette version est sans batterie, sans mercure et fait à partir de plastique recyclé. Pour l’utiliser il suffit simplement de le secouer quelques secondes. Il est couplé à une application mobile qui permet d’attribuer la prise de température à un membre de la famille et d’y ajouter des informations contextuelles comme la prise de médicaments ou autres.
Il fait partie d’un set d’objets connectés que nous avions repéré à l’opus 2020, Baracoda avait gagné un prix pour son miroir connecté. C’est en allant faire un tour par chez eux pour voir les nouvelles fonctionnalités que nous sommes tombés sur cet objet.
Bref un produit simple et écologique qu’il est agréable de découvrir dans cet océan de technologies qu’est le CES. Un bel exemple de low tech quoi.
Et on finit avec un casque bizarre.
Le casque qui mesure les ondes du cérébrales en quelques minutes. C’est iSyncWave qui développe cet objet que Sam s’est fait un plaisir de tester. L’objectif ? prévenir certaines maladies mentales comme Alzheimer. Cette technique en mesurant et analysant les EEG du cerveau (ondes cérébrales) en plus des battements de cœur serait capable de voir ce que les moniteurs traditionnels ne verraient pas. En tous cas le résultat est impressionnant à voir en démo live, les ondes du cerveau réagissent différemment en fonction des petits exercices réalisés. On attend les résultats de Sam 🙂
